




Il n’y a pas ou peu d’hiérarchie formelle dans un texte classique lissé par l’énonciation éditoriale. Néanmoins, dans l’architecture la hiérarchie proportionnelle et matérielle est une des conditions fondamentales. Pour ne pas suivre le trajet hypermédiatique mais en même pour sortir The Poetics of Space de son support original (le premier chapitre de La Poétique de l’Espace de Gaston Bachelard intitulé La maison. De la cave au grenier. Le sens de la hutte.) l’écriture prend forme d’un labyrinthe généré d’une manière semi-automatique par des algorithmes statistiques sur python. Ce chapitre interroge la phénoménologie de l’espace intérieur de la maison, le sens et le sentiment de l’habitat que nous lui assignons. Pourtant, en visitant le labyrinthe nous ne visitons pas la maison mais l’idée de la maison. Il n’y a plus de différence qualitative entre les colonnes des mots les plus fréquents générées à partir du text qui en constituent les piliers. En revanche, c’est la différence quantitative d’utilisation des mot-clés qui met en forme l’expression statistique du texte. Enfin, les piliers, à leur tour, sont orientés vers quatre pôles sémantiques principaux interrogés dans le livre (corps, esprit, lieu, univers) pour former un parcours sémantique altérée par cette déformation génétique du texte original. Le glissement physique que nous pratiquons lors que l’on visite le labyrinthe provoque également un glissement sémantique en connectant les piliers entre eux et en permettant un autre type de circulation dans le texte.
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